EMMANUEL 2/2

A FEW BOOKS TO BORROW FROM EMMANUEL :

2084. The End of the World by Boualem Sansal, Europa: A tribute to George Orwell’s 1984 and a cry of protest against totalitarianism of all kinds, Sansal’s 2084 tells the story of a near future in which religious extremists have established an oppressive caliphate where autonomous thought is forbidden.

It is the year 2084. In the kingdom of Abistan—named after the prophet Abi, earthly messenger of the god Yolah—citizens submit to a single god, demonstrating their devotion by kneeling in prayer nine times a day. Autonomous thought has been banned, remembering is forbidden, and an omnipresent surveillance system instantly informs the authorities of every deviant act, thought, or idea. The kingdom is blessed and its citizens are happy, filled with a sense of purpose and piety. Those who are not—the heretics—are put to death by stoning or beheading in city squares. But Ati has met people who think differently; in ghettos and caves, hidden from the authorities, exist the last living heretics and free-thinkers of Abistan. Under their influence, Ati begins to doubt. He begins to think. Now, he will have to defend his thoughts with his life.

“[In 2084] Sansal dared to go much further than I did,” said Michel Houellebecq, the controversial novelist most recently of Submission. 2084 is a cry of freedom, a call to rebellion, a gripping satirical novel of ideas, and an indictment of the religious fundamentalism that, with its hypocrisy and closed-mindedness, threatens our modern democracies and the ideals on which they are founded.

 

Malpais by Jules de Balincourt: The noted Paris-born, Brooklyn-based painter Jules de Balincourt depicts a universe in which abstract and representational images collide, orbit and satellite among each other, creating a kind of loose, free-associating, non-linear narrative, according to the artist himself. This volume collects recent works exhibited at Galerie Thaddaeus Ropac in Paris.

The Private Gardens of England, Constable: The English private garden has always been tantalisingly elusive. How many horticultural miracles are hiding behind the country’s hedges and lanes? From the petite to the vast, the rustic to the lavish, the traditional to the modern – but always the extraordinary – is a unique, awe-inspiring opportunity to visit England’s best-kept horticultural secrets. Edited by Garden Museum trustee and horticulturist Tania Compton, this exquisitely produced volume is packed with breathtaking never-before-seen photography. Each of the 34 contributors including Jasper Conran and the Duchess of Westminster, brings the story of their garden to life.

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EMMANUEL 2/2

QUELQUES LIVRES À EMPRUNTER À EMMANUEL :

La carte et le territoire de Michel Houellebecq, Flammarion : Si Jed Martin, le personnage principal de ce roman, devait vous en raconter l’histoire, il commencerait peut-être par vous parler d’une panne de chauffe-eau, un certain 15 décembre. Ou de son père, architecte connu et engagé, avec qui il passa seul de nombreux réveillons de Noël. Il évoquerait certainement Olga, une très jolie Russe rencontrée au début de sa carrière, lors d’une première exposition de son travail photographique à partir de cartes routières Michelin. C’était avant que le succès mondial n’arrive avec la série des « métiers », ces portraits de personnalités de tous milieux (dont l’écrivain Michel Houellebecq), saisis dans l’exercice de leur profession. Il devrait dire aussi comment il aida le commissaire Jasselin à élucider une atroce affaire criminelle, dont la terrifiante mise en scène marqua durablement les équipes de police. Sur la fin de sa vie il accédera à une certaine sérénité, et n’émettra plus que des murmures.

L’art, l’argent, l’amour, le rapport au père, la mort, le travail, la France devenue un paradis touristique sont quelques-uns des thèmes de ce roman, résolument classique et ouvertement moderne.

2084 de Boualem Sansal, Gallimard : L’Abistan, immense empire, tire son nom du prophète Abi, «délégué» de Yölah sur terre. Son système est fondé sur l’amnésie et la soumission au dieu unique. Toute pensée personnelle est bannie, un système de surveillance omniprésent permet de connaître les idées et les actes déviants. Officiellement, le peuple unanime vit dans le bonheur de la foi sans questions. Le personnage central, Ati, met en doute les certitudes imposées. Il se lance dans une enquête sur l’existence d’un peuple de renégats, qui vit dans des ghettos, sans le recours de la religion… Boualem Sansal s’est imposé comme une des voix majeures de la littérature contemporaine. Au fil d’un récit débridé, plein d’innocence goguenarde, d’inventions cocasses ou inquiétantes, il s’inscrit dans la filiation d’Orwell pour brocarder les dérives et l’hypocrisie du radicalisme religieux qui menace les démocraties.

La vouivre de Marcel Aymé, Grasset : Courant après une vipère qui le nargue, Arsène Muselier rencontre au bois celle qu’en patois jurassien on appelle la Vouivre, la Fille-aux-serpents, dont le front s’orne d’un rubis fabuleux qu’elle ne pose que pour se baigner. Malheur à ceux que tente le bijou : les serpents les dévorent. Arsène a vu le rubis, mais la baigneuse l’intéresse plus encore, ce qui séduit la Vouivre par la rareté du fait. Lui se montre prudent car il craint pour son âme et, d’ailleurs, il aime Juliette Mindeur. La Vouivre pourchasse partout le récalcitrant. Le pays s’ameute, les convoitises s’allument – tandis qu’Arsène suit son petit bonhomme de chemin. Mais ce garçon réaliste est aussi un tendre et quand, après le trépas du fils Beuillat, la petite Belette est en danger, il brave sans hésiter l’armée des serpents.

Ainsi finit cette histoire aussi réelle que fantastique où l’on voit un curé sceptique, un radical croyant, une ” dévorante ” pleine d’innocence et bien d’autres gens encore.

Graffiti de Brassaï, Flammarion : “Le mur appartient aux “demeurés”, aux “inadaptés”, aux “révoltés”, aux “simples”, à tous ceux qui ont le coeur gros. Il est le tableau noir de l’école buissonnière”, Brassaï.

Malpais de Jules de Balincourt : Échappant à toute catégorie, le travail de Balincourt est à la fois figuratif et abstrait, narratif et imaginaire, réaliste et mystérieux. Profondément influencé par la culture américaine, Balincourt a souvent montré les facettes contradictoires du paysage social, politique et économique des Etats-Unis.

 

SES BONNES ADRESSES :

La librairie du Centre Pompidou  pour les livres d’art (19 rue Beaubourg, 75004 Paris).

Yvon Lambert bookshop pour les livres d’art mais aussi les livres rares (108 rue Vieille du Temple, 75003 Paris)

Gaspard, pour boire de délicieux cocktails dans une très belle ambiance (7 boulevard Notre-Dame, 13006 Marseille).

La fromagerie Chez Lucienne, à ne pas manquer (221 rue d’Endoume, 13007 Marseille).

 

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