JACQUES 2/2

A FEW BOOKS TO BORROW FROM JACQUES :

Love is a Dog from Hell by Jacques Bukowski : Poems rising from and returning to Bukowski’s personal experiences reflect people, objects, places, and events of the external world, and reflects on them, on their way out and back.

On the Road by Jack Kerouac : On the Road chronicles Jack Kerouac’s years traveling the North American continent with his friend Neal Cassady, “a sideburned hero of the snowy West.” As “Sal Paradise” and “Dean Moriarty,” the two roam the country in a quest for self-knowledge and experience. Kerouac’s love of America, his compassion for humanity, and his sense of language as jazz combine to make On the Road an inspirational work of lasting importance. Kerouac’s classic novel of freedom and longing defined what it meant to be “Beat” and has inspired every generation since its initial publication.

What I Talk About When I Talk About Running by Haruki Murakami : In 1982, having sold his jazz bar to devote himself to writing, Murakami began running to keep fit. A year later, he’d completed a solo course from Athens to Marathon, and now, after dozens of such races, not to mention triathlons and a dozen critically acclaimed books, he reflects upon the influence the sport has had on his life and–even more important–on his writing. Equal parts training log, travelogue, and reminiscence, this revealing memoir covers his four-month preparation for the 2005 New York City Marathon and takes us to places ranging from Tokyo’s Jingu Gaien gardens, where he once shared the course with an Olympian, to the Charles River in Boston among young women who outpace him. Through this marvelous lens of sport emerges a panorama of memories and insights: the eureka moment when he decided to become a writer, his greatest triumphs and disappointments, his passion for vintage LPs, and the experience, after fifty, of seeing his race times improve and then fall back. By turns funny and sobering, playful and philosophical, What I Talk About When I Talk About Running is rich and revelatory, both for fans of this masterful yet guardedly private writer and for the exploding population of athletes who find similar satisfaction in distance running.



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QUELQUES LIVRES À EMPRUNTER À JACQUES :

Cantique à Melilla de Xavier Grall, éditions Terre de Brume :  Au Maroc, quelques mois après la proclamation de l’indépendance… Un homme erre dans Casablanca. Membre d’une organisation secrète, il ressasse ses rêves, ses remords, sa déroute. Chargé d’abattre un riche industriel aux idées libérales, il semble qu’il n’ait pas exactement rempli sa mission. Aussi est-il poursuivi par un être sans nom, implacable et tout-puissant, qui le liquidera au moment le plus propice. Enrico a joué et perdu : il doit expier. Et, comme l’écrit Pierre Tanguy dans sa préface, « cette quête de Mélilla est celle d’un paradis, d’une terre promise, d’un “monde figé dans la lumière et la bonté” » que recherchera Grall durant toute sa vie et dans toute son œuvre.Cantique à Mélilla, après Africa blues, rend un son singulier. Rarement rage et poésie, puissance et rythme ont produit pareilles visions tragiques.

Poids léger de Olivier Adam, L’Olivier: « Le gamin devait avoir seize ans, pas plus. Il s’appelait Karim. Je le connaissais de vue, Chef le tenait pour un des plus sûrs espoirs du club. Il s’est mis à me tourner autour et à décocher des petites droites, il avançait et je ne pouvais rien faire contre ça, je devais rester concentré et anticiper ses coups, ses poings heurtaient mes gants et parfois mes avant-bras. J’ai tenu un round sans qu’il parvienne à me toucher. Chef m’a dit que je me débrouillais pas mal pour une épave. »

Antoine travaille dans une entreprise de pompes funèbres. Le soir, il boxe. Mais la vie n’est pas un ring. S’il n’y prend pas garde, Antoine risque de tout perdre : son travail, ses amours. Et sa liberté.

Mon traître de Sorj Chalandon, Grasset : Mon Traître est l’histoire d’Antoine, luthier parisien qui découvre l’Irlande des violons. Il ne sait rien du Nord. Peu lui importe. Ses héros sont archetiers, grands luthiers de légende. La guerre n’est pas encore passée par lui puis, un jour, elle s’impose. Antoine va devenir Tony, pour les gens de Belfast, parce qu’il les verra vivre et souffrir et se battre. Et qu’ils l’aimeront en retour comme un fils. Et puis il y a Tyrone Meehan. L’Irlande est sa bataille. Il boit, il chante, il vous enlace, il vous prend le bras pour parler en secret. Il est engagé à jamais, sans que jamais rien ne le trahisse. Il est l’insoupçonnable. Tyrone donc, l’ami d’Antoine, son frère, son traître à lui. Tyrone n’est pas Denis (le personnage réel qui a inspiré Tyrone). Leurs regards se ressemblent pourtant. Sorj Chalandon n’est pas Antoine, leur douleur est pourtant la même. Denis Donaldson a été exécuté le 4 avril 2006, alors que Sorj Chalandon écrivait l’histoire de Tyrone Meehan. Il a été tué par une arme de chasse, dans le petit cottage familial qui le cachait. Nous ne savons pas qui tenait le fusil. Personne n’a été accusé ce jour.

Les contes du matin de Charles-Louis Philippe, Gallimard : Ces cinquante-deux contes, publiés entre 1908 et 1909 dans le journal “le Matin”, sont les derniers écrits de l’auteur de “Bubu de Montparnasse”. On y retrouve la manière sensible, imagée et profondément humaine de ce maître de la littérature “populiste”.